Plus de 200 000 euros de subventions seront versés aux oeuvres tauromachiques de Simon Casas, délégataire des arènes. Dernière décision du conseil municipal de Nîmes pour l’année 2020, ce samedi 19 décembre.
Dans le même temps, dans notre ville, combien d’artistes et de techniciens du spectacle, d’entreprises de la culture et des arts, de créateurs en sont réduits à mettre la clé sous la porte, faute de recevoir une aide comparable à celle de M. Casas ?
Dans le même temps, combien de familles sont logées dans des conditions indignes, faute d’une politique sociale, combien de nîmoises et de nîmois n’ont plus de quoi s’alimenter correctement et recourent aux aides associatives ?
Quand bien même cette décision repose sur la légalité d’un contrat de délégation du service public, dont EELV Nîmes dénonce la passation, elle n’en demeure pas moins illégitime et immorale.
EELV Nîmes dénonce la face obscure de la gestion de notre ville dont la finalité est de profiter aux uns, en ignorant les autres, de laisser les bénéfices au privé et de faire payer le risque aux nîmois.
M. le maire a choisi comme cadeau de Noël aux nîmoises et aux nîmois de verser l’équivalent de 50 000 rations alimentaires d’urgence à un organisateur de corridas pour avoir gracié 50 toros !
Eh bien ! Gracions définitivement les toros et arrêtons de subventionner les écoles taurines, clubs taurins et autres soutiens directs et indirects à la corrida.
Décidemment l’Aficion n’a plus de limites.
Le 19 décembre 2020
EELV Nîmes
Bruno Vasa, porte-parole